10 gestes à ne pas faire lors d’un entretien d’embauche

10 gestes à ne pas faire lors d’un entretien d’embauche

Vous voulez ce poste plus que tout, à tel point que vous arrivez en entretien en ayant bien rodé votre discours. Mais attention : sûr de vous ou mort de trouille, sachez que ce que vous ne dites pas avec les mots, votre corps, lui, l’exprimera avec les gestes. « Le corps ne ment pas, il traduit une posture psychologique« , explique notre expert Alexandre Dubarry spécialiste en langage corporel. « Il dévoilera votre véritable personnalité à votre interlocuteur« . Quels sont ces gestes ou postures qui peuvent jouer contre vous ?

Assis sur votre chaise ou bien debout tout le haut de votre corps est comme tiré vers le plafond. Ce qui vous donne un air fier.

« Vous avez tellement renforcé votre estime de vous-même que vous arrivez en pays conquis, explique Alexandre Dubarry. Il s’agit d’une posture de domination qui peut être interprétée comme un signe de rapport de force par votre interlocuteur. Vous pourriez passer pour arrogant ou condescendant. Ce serait déjà mal commencer l’entretien« .

La bonne attitude : Optez pour une posture plus neutre ni trop dirigée vers le plafond ni trop attirée par le sol.

Vouté sur sa chaise

Les épaules courbées, le regard baissé vers le sol, les bras mous le long du corps… Cette posture de soumission montre que vous êtes dans la crainte de l’autre ou de l’événement.

« L’ensemble de votre posture traduit pour votre interlocuteur du secret, de la faiblesse, du renfermement et un manque d’ouverture« , révèle notre expert.

La bonne attitude : On rectifie le tir en montrant plus avenant. Pas de posture tirée vers le plafond ou vers le sol mais une posture tendant plutôt vers l’autre. Signe de communication, d’écoute et d’élan. Déplacez le torse légèrement vers l’avant en direction de votre interlocuteur.

Les épaules décalées

L’une de vos épaules est placée en avant, tandis que l’autre est davantage positionnée en arrière. « Vous êtes un peu comme un escrimeur qui veut éviter le fleuret dans la poitrine, compare notre expert. Cette posture est considérée comme une posture d’évitement, de fuite. Le recruteur aura la sensation de ne pas vous cerner pleinement, cela peut créer un malaise, un trouble. Il peut croire aussi que vous ne voulez pas faire pleinement face aux questions« , rajoute Alexandre Dubarry.

La bonne attitude : Tenez vos épaules bien droites face à l’autre pour adopter une posture plus franche.

Un regard trop insistant

Vous voulez montrer votre franchise en ne baissant pas le regard ? Cela part sans doute d’une bonne volonté mais c’est tout faux ! Vous risquez de passer pour un candidat arrogant et intrusif ou bien de faire passer un message erroné de séduction.

« Saviez-vous que si vous regardez trop longtemps un gorille dans les yeux il vous tape ?, s’amuse notre expert. Alors n’installez pas un rapport de force avec votre futur patron« . Ne fixez pas outre mesure votre recruteur sans pour autant fuir son regard à tout bout de champ.

La bonne attitude : Soyez capable de regarder dans les yeux et de temps en temps de quitter le regard pour ne pas que cela soit perçu comme de la défiance.

La main molle et moite

« Il est important d’avoir conscience de sa poignée de main, souligne Alexandre Dubarry. Elle est le premier contact charnel et tactile établi avec l’autre« .

Une main molle peut traduire un sentiment de faiblesse et de manque de dynamisme. Pas très convaincant pour un premier entretien.

La bonne attitude : Donnez plutôt une poignée franche sans être trop ferme ni trop mou en plaçant votre main sur le côté (ni dessus, ni dessous de celle du recruteur mais plutôt d’égal à égal). Ayez toujours avec vous quelques lingettes rafraichissantes. A utiliser dans la salle d’attente juste avant le rendez-vous.

Trop sourire

Si le sourire est signe de dynamisme, communication et franchise il ne doit pas s’employer à tout bout de champ au risque de paraître artificiel. Et au passage votre réputation de superficiel sera forgée. « Le sourire si on arrive à le transmettre à l’autre parvient à augmenter de 30 % la perception positive qu’il a de nous« .

La bonne attitude : « Le sourire est un facilitateur qui diffuse un climat relationnel positif » comme le souligne l’expert. Alors souriez au bon moment. Par exemple en adoptant le mimétisme et en souriant lorsque votre interlocuteur sourit ou bien alors lorsque vous souhaitez faire passer une info importante de votre CV

Pointer le doigt

Désigner l’autre ou un objet ne se fait pas. « Il s’agit d’un geste déictique pointeur, explique notre coach, perçus comme geste autoritaire et donc inapproprié face à un recruteur« .

La bonne attitude : si vous ne pouvez vous empêcher de faire des gestes, désignez plutôt les choses et les gens en ouvrant la main tout en gardant l’ensemble des doigts serrés, en direction de la personne.

Se placer trop près

Lors des présentations vous arrivez à sentir l’après-rasage de votre patron, c’est que vous êtes sans doute trop proche de lui. « Vous avez crevé sans le vouloir sa bulle d’intimité ce qui peut le mettre mal à l’aise ou l’agresser« , traduit notre spécialiste.

La bonne attitude : Pour trouver la bonne distance lors de la rencontre professionnelle, vous devez vous trouver à une distance de deux longueurs de bras l’un de l’autre (votre bras et le sien).

Tortiller ses doigts dans tous les sens

Vous ne pouvez pas résister inconsciemment à l’envie de tourner nerveusement vos doigts les uns contre les autres pendant que votre futur boss vous explique les enjeux économiques de la boite. Votre manie compulsive peut apparaître comme un signe d’agitation, de timidité et d’émotivité.

La bonne attitude : Faites un exercice de sophrologie-respiration lente pour vous relaxer avant d’entrer en rendez-vous. Un stylo peut aider à contenir le tapotement des doigts, mais à condition de ne pas l’utiliser pour pointer l’interlocuteur.

Prendre le café

Votre recruteur brise la glace et vous propose soudainement un café. Si vous acceptez vous risquez de vous retrouver seul à boire votre petit noir et à créer une distance si l’autre n’en prend pas. « Le café à valeur de calumet de la paix« , explique Alexandre Dubarry.

La bonne attitude : Adoptez le mimétisme pour créer une complicité et jouer en votre faveur. Demandez à votre futur boss s’il prend lui aussi un café. Si c’est oui, vous acceptez volontiers de le prendre en sa compagnie. Vous touillerez ensemble au même rythme. Et si c’est non, vous déclinez l’offre poliment.

Source: samabac.com

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